UN COURS EN MIRACLES

D’où il vient

In D'où il vient, Un Cours en Miracles ~ Texte on juillet 4, 2008 at 7:15

D’où il vient

À l’origine d’Un cours en miracles, il y a deux personnes prenant la décision soudaine de se joindre dans un but commun. Ils s’appelaient Helen Schucman et William Thetford et ils étaient professeurs de psychologie médicale au College of Physicians and Surgeons de l’Université Columbia dans la ville de New York. Peu importe qui ils étaient, sauf que l’histoire montre qu’avec Dieu toutes choses sont possibles. Ils n’avaient pas d’intérêt pour la spiritualité. Leur relation était difficile et souvent tendue, et ils se préoccupaient surtout d’être acceptés et reconnus sur les plans personnel et professionnel. En général, ils avaient beaucoup investi dans les valeurs de ce monde. Leurs vies ne s’accordaient guère avec ce que le Cours préconise. Helen, celle à qui le Cours fut dicté, se décrit elle-même :

Psychologue, éducatrice, conformiste en théorie et athée en croyance, je travaillais dans un milieu universitaire fort prestigieux. Et puis quelque chose arriva qui déclencha une série d’événements que je n’aurais jamais pu prévoir. Le chef de mon département m’annonça à l’improviste qu’il était fatigué des sentiments de colère et d’agressivité que nos attitudes reflétaient, et il conclut qu’il devait y avoir « une autre voie ». Comme si j’avais attendu ce signal, je consentis à l’aider à la trouver. Apparemment, le Cours est cette autre voie.

Bien que leur intention fût sérieuse, ils eurent beaucoup de difficulté à se lancer dans cette entreprise commune. Mais ils avaient offert au Saint-Esprit le « petit désir » qui, comme le Cours allait le souligner maintes et maintes fois, suffit pour Lui permettre d’utiliser toute situation à Ses propres fins en la dotant de Sa puissance.

Le récit d’Helen continue ainsi :

L’écriture proprement dite fut précédée de trois mois assez surprenant pendant lesquels Bill m’avait suggéré de mettre par écrit les rêves hautement symboliques et les descriptions des étranges images qui me venaient. Bien que je fusse plus habituée à l’inattendu au bout de ces trois mois, je fus malgré tout très surprise lorsque j’écrivis : « Ceci est un cours en miracles. » Ce fut mon premier contact avec la Voix. Elle ne produisait aucun son mais elle semblait me donner une sorte de dictée intérieure rapide que je pris dans un carnet de sténographie. L’écriture ne fut jamais automatique. Elle pouvait être interrompue à n’importe quel moment et reprise plus tard. Cela me mettait fort mal à l’aise mais il ne me vient jamais sérieusement à l’esprit d’arrêter. On aurait dit qu’il s’agissait d’une mission particulière que j’avais, je ne sais où ni comment, accepté de remplir. Toute l’entreprise reposait sur une véritable collaboration entre Bill et moi, et beaucoup de son importance, j’en suis sûre, réside en cela. J’écrivais ce que la Voix « disait » en faisait lecture à Bill le lendemain, et il le tapait à la machine sous ma dictée. Je suppose qu’il avait aussi sa propre mission particulière. Sans ses encouragements et son soutien, je n’aurais jamais été capable d’accomplir la mienne. Le processus tout entier prit à peu près sept ans. Le Texte vint en premier, puis le Livre d’exercices pour étudiants et enfin le Manuel pour enseignants. Seuls quelques changements mineurs ont été apportés. Les titres des chapitres et les sous-titres ont été insérés dans le Texte, et certaines des références plus personnelles qui vinrent au commencement ont été omises. À par cela, le texte est essentiellement inchangé.

Les noms des personnes qui ont collaboré à la transcription du Cours n’apparaissent pas sur la couverture parce que le Cours peut et devrait se suffire à lui-même. Il n’a pas été conçu pour servir de fondement à une nouvelle secte. Son seul but est de fournir une voie dans laquelle certaines personnes pourront trouver leur propre Enseignant intérieur.

Laisser un commentaire